L'équipe évaluation
Son intérêt se porte principalement sur les déterminants psycho-sociaux des conduites suicidaires, en particulier chez l’adolescent. Ses projets de recherche se concentrent sur le phénomène de contagion suicidaire, qu’il tâche d’appréhender par les prismes de l’épidémiologie, de la prévention, de la sociologie, des sciences de la communication, de la psychologie ou encore des neurosciences.
Leur travail porte sur l’étude de l’efficacité de l’intervention Papageno dans les écoles de journalisme à savoir, la modification des connaissances et des idées reçues sur le suicide, chez les étudiants en journalisme. Pour ce faire, ils utilisent le Questionnaire d’Évaluation des Connaissances sur le Suicide (QECS) spécifiquement construit pour ce faire.
Stéphanie Verzaux et Joffrey Manchon travaillent tous deux au volet 2 de l’évaluation du programme Papageno qui vise à mesurer l’efficacité de l’intervention sur la qualité du traitement médiatique des faits suicidaires (dans le respect des recommandations éditées par l’OMS).
Médecin en santé publique spécialisée en métrologie, Marielle Wathelez, se consacre à l’optimisation des modalités et outils d’évaluation employés dans le programme Papageno. Elle travaille actuellement à valider et compléter les échelles de mesure des connaissances et des représentations sur le suicide.
Christophe Gauld a consacré sa thèse à définir les déterminants de la contagion suicidaire à travers un autre angle d’attaque : celui des faits fictifs, et plus particulièrement à travers l’étude de l’art cinématographique. Il travaille actuellement à diffuser les critères permettant d’obtenir une représentation adéquate du suicide via le cinéma, tout en prenant en compte les aspects épistémologiques et éthiques de ces outils, eux-mêmes au carrefour des film studies, des sciences de la communication et de la prévention de la contagion suicidaire.
Interne en psychiatrie, Karl Walter s'intéresse aux relations psychiatres/journalistes. Il questionne cette relation en animant des sessions de mini-training sur les congrès nationaux de psychiatrie.
Margot Morgiève développe des recherches cliniques et sociologiques dans le champ de la e-santé mentale. Pour Papageno, elle mène une étude de faisabilité pour l’élaboration d’un programme de prévention des conduites suicidaires chez les adolescents et les jeunes adultes sur les réseaux sociaux.
Camille Vincent se spécialise en prévention et promotion de la santé, notamment dans le domaine de la psychiatrie. Pour Papageno, elle contribue au contenu et à l’opérationnalisation d’un plan de postvention.