Paroles de prof et d'élèves
Pendant une journée les étudiants en journalisme travaillent avec des internes en psychiatrie. Une expérience très constructive. Les futurs journalistes sont souvent un peu réservés voire étonnés, mais, au fil des échanges, ils repèrent assez vite les enjeux d’une médiatisation plus responsable du suicide et les moyens d’y parvenir, sans jamais enfreindre leur liberté d’action. Il y a bien un avant et un après Papageno.
Le programme Papageno est très important à la fois pour les étudiants en tant que futurs journalistes, mais aussi en tant qu’individus. L’éducation à la santé mentale est encore trop rare et c’est notamment grâce à nos pratiques journalistiques que nous pouvons sensibiliser en douceur les lecteurs/auditeurs/téléspectateurs à ces questions, tout comme nos propres collègues. Les dépressions par exemple sont une réalité dans le milieu du journalisme: il est plutôt logique que l’on réfléchisse à ce sujet dès l’école au lieu de considérer cela comme un phénomène sur lequel nous nous penchons uniquement en tant que professionnel de l’information, hors sol.
La journée de sensibilisation que nous avons eu avec Papageno a été une prise de conscience professionnelle et personnelle. Les futurs journalistes que nous sommes, avons réalisé l’impact de notre écriture sur le lecteur. Nous sommes désormais capable d’écrire de manière plus responsable et concernée sur le suicide.
Une intervention enrichissante qui nous a fait réfléchir sur l’impact de notre travail de journaliste sur les téléspectateurs, auditeurs et lecteurs. Notre promotion a tout particulièrement apprécié la présence et l’échange avec les psychiatres. Nous essaierons à l’avenir d’agir en conséquence de ce que nous avons appris lors de ce cours.