IT’S A WONDERFUL LIFE, FRANK CAPRA, 1946
George Bailey est un homme bon, altruiste mais il a tout perdu. Alors il veut mourir. Heureusement, Clarence, apprenti ange-gardien est envoyé sur Terre pour tenter de le faire changer d’avis. Un long-métrage remarquable qui s’inspire de réelles techniques de psychothérapie et qui nous donne un éclairage instructif sur les moyens d’éviter des drames.
SUNSET BOULEVARD, BILLY WILDER, 1950
La souffrance d’une ancienne star d’Hollywood qui est, à l’évidence, atteinte d’une personnalité complexe et pathologique.
THE VIRGIN SUICIDES, SOFIA COPPOLA, 1999
Sans aucun doute, l’un des films qui m’ont le plus marqué en tant que suicidologue. Le destin funeste de cinq sœurs engluées dans un fonctionnement familial délétère. Une œuvre magistrale orchestrée par une superbe bande-son qui nous fait prendre conscience de ces « rendez-vous manqués »
SUICIDE CLUB, SONO SION, 2001
Attention, film à ne pas mettre sous tous les yeux !
Une œuvre étrange, parfois surprenante, qui interroge sur les suicides de masse. Si vous aimez le cinéma japonais décalé.
THE HOURS, STEPHEN DALDRY, 2002
Deux femmes, deux époques, deux destins subtilement entremêlés autour d’un roman et du destin d’une troisième, Virginia Woolf, suicidée par noyade. Un film qui permet de comprendre les mécanismes de la dépression et ses conséquences.
VERONIKA DECIDES TO DIE, EMILY YOUNG, 2009
Adapté d’un roman de Paulo Coelho, ce film montre bien que le suicide n’est pas affaire de désir de mort mais bien de souffrances accumulées lors d’une période de vulnérabilité. Bon, les méthodes du psychiatre sont un peu radicales… mais le résultat est là !
IT’S A KIND OF FUNNY STORY, ANNA BODEN ET RYAN FLECK, 2010
Un film particulièrement intéressant qui traite de la dépression chez l’adolescent et qui, une fois n’est pas coutume, donne une image assez réelle et positive (même si un tantinet romancée) de l’hôpital psychiatrique. En revanche, les techniques psychothérapeutiques et les traitements utilisés sont tout à fait plausibles.
Reproduit avec l’aimable autorisation du Dr Christophe Debien.