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Parler de la souffrance vécue dans les médias peut prévenir celle des lecteurs

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Selon des recherches récentes (1) de Thomas Niederkrotenthaler, enseignant au Centre pour la Santé Publique à l’Université de Vienne, les pensées suicidaires ont diminué chez des individus ayant lu un article sur la façon dont une personne avait fait face à ses difficultés, sans se suicider. Cela est vrai non seulement en presse écrite, mais aussi pour une information en ligne, dont l’effet semble même plus fort dans les populations vulnérables (2). Et c’est d’autant plus vrai si cette personne jouit d’une certaine notoriété publique.

Un article de presse qui met en évidence la façon dont une personne a réussi à faire face à une situation difficile, sans se suicider, peut véhiculer un message d’espoir pour les personnes qui pensent au suicide ou qui connaissent quelqu’un dans ce cas. Ces histoires présentent d’autres façons de résoudre des problèmes et s’incarnent dans un vécu ou une expérience.

C’est pourquoi nous encourageons les médias à en publier davantage !

Consultez des exemples d’articles à effet préventif :

  • « J’ai sérieusement songé au suicide », Christian Rappaz, L’Ilustré, 23.09.2015. A lire ICI
  • Ariella Kaeslin : « Si j’avais pu presser un bouton et mourir », « Le Matin Dimanche », Jean-Claude Schertenleib, 21 juin 2015. A lire ICI
  • « Ma vie gâchée en 4 clics », « Le Matin », Fabien Feissli, 20 juin 2015. A lire ICI

1 : Arendt F, Till B, Niederkrotenthaler T., Effects of suicide awareness material on implicit suicide cognition: A laboratory experiment. Health Communication.
2 : Till B, Tran U, Niederkrotenthaler T., Impact of Websites on Suicide Prevention on Users’ Mood, Suicidal Ideation, and their Knowledge about Suicide (en cours).

Article issu de la revue de presse de Stop Suicide, pour la prévention du suicide des jeunes.