Ce 22 octobre 2015, nous avons eu connaissance du geste tragique à l’origine du décès de la famille d’Haubourdin (59).Ce suicide réactualise la difficile question du traitement journalistique d’un tel drame.
Le suicide serait-il uniquement dû au problème du surendettement ? Pouvait-on prévoir un tel comportement ?
Dans un souci de précision et d’exactitude, vous avez été plusieurs à nous contacter et nous vous en remercions.
L’occasion nous a ainsi été donnée de rappeler que :
- le suicide résulte d’une souffrance liée à des événements de vie difficile, mais aussi d’une vulnérabilité nécessaire à prendre en compte et qui est multi-déterminée. Le suicide ne peut donc pas être relié à un seul événement de vie négatif, fut-il particulièrement important (un surendettement par exemple).
- le suicide est toujours précédé d’un moment de détresse intense. Une évaluation avec un professionnel, permet de déterminer le risque de passage à l’acte et d’envisager une prise en charge adaptée.Aussi, nous invitons les journalistes à mentionner dans leurs articles, qu’en cas de pensées suicidaires, il convient d’appeler son médecin, un psychologue ou un psychiatre, le 15 ou une ligne d’écoute comme Suicide écoute (01 45 39 40 00).